J'ai passé mon enfance avec une petite fille, à peu près de mon âge.
Un jour, jouant innocemment à je ne sais quel jeu, je me retrouvai le nez à terre, la tête entre les bottes
de ma compagne de comédia dell'arte : une sensation forte, agréable, insoupçonnée.
Témoins de la scène : Freud le castrateur et Oedipe le complexé -à moins que ce ne soit le contraire- et deux ou trois Parques qui s'en voulaient déjà de n'être pas de la fête...
Ensuite, mes nuits commencèrent à être animées de rêves dans lesquels tantôt j'aidais Cendrillon à retrouver ses bottes en cuir, tantôt je chaussais moi-même les bottes de sept lieues.
J'ai voulu m'échapper du fétichisme macabre ou trop éblouissant, et l'aborder sous un aspect plus plastique, esthétique, culturel et artistique.
Je me suis rendu compte qu'il y avait abondance des matières...
Oui, le thème est "porteur"...
Il n'en faut pas plus pour expliquer l'existence de ce petit blog, loin de toute connotation sulfureuse.
Raoul Jefe