27 mai 2007
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Que de titres, de magazines, de revues sur les gondoles et les linéaires des marchands de journaux !
Il n'est pas un domaine qui ne soit exploité. Il ne serait pas étonnant de voir naître la revue, le bulletin, l'organe des sculpteurs de noyaux de cerise...
Hier à peine, je me souviens de la vieille échoppe mal éclairée de mon village, où Télé 7 jours voisinait avec le quotidien La dépêche. Deux ou trois titres-phares, deux ou trois pensées politiques, philosophiques. Et c'est tout. Ah si ! Un jour, un peu rougissant, j'ai acheté Union, la "revue internationale des rapports humains.", pas encore sous cellophane protecteur.
Mais c'est vraiment tout.
Aujourd'hui, les avis de naissance se bousculent ; les publications encombrent les kiosquiers qui ne savent plus où donner des yeux, quand ils ne sont pas envahis par des produits dérivés, gadgets qui gonflent les piles et les rendent branlantes.
Les technologies et les idées nouvelles fournissent matière à propos et à papier : qu'en est-il du tirage presque confidentiel de certaines publications ?
Le lecteur potentiel est perdu dans une forêt de logos, rouges, clinquants, accrocheurs, vendeurs, raccoleurs. Ici, il fend la tranche d'un ouvrage vite re-glissé sans l'écorner. Là, il s'attarde, le pourpre au front, sur un encadré aguichant. Mieux encore, il est interpellé par une "publication judicaire" devenu argument de vente !
S'il sort indemne et pressé de la paperasserie maison de la presse, il n'a qu'une hâte : revenir dans son grenier feuilleter un vieil exemplaire de Rustica.
"Molière est nouveau ce matin, et rien n'est plus ancien que le journal d'aujourd'hui."
PS : Semblable sort est dévolu à "la presse sans Gutenberg". Les blogs, chats, forums et autres vecteurs de communication n'échappent pas à l'encombrement.
Joël Fauré
______
PROCHAINEMENT SUR CET ECRAN :
DES EXTRAITS EXCLUSIFS DES "CARNETS" de Raoul Jefe
Il n'est pas un domaine qui ne soit exploité. Il ne serait pas étonnant de voir naître la revue, le bulletin, l'organe des sculpteurs de noyaux de cerise...
Hier à peine, je me souviens de la vieille échoppe mal éclairée de mon village, où Télé 7 jours voisinait avec le quotidien La dépêche. Deux ou trois titres-phares, deux ou trois pensées politiques, philosophiques. Et c'est tout. Ah si ! Un jour, un peu rougissant, j'ai acheté Union, la "revue internationale des rapports humains.", pas encore sous cellophane protecteur.
Mais c'est vraiment tout.
Aujourd'hui, les avis de naissance se bousculent ; les publications encombrent les kiosquiers qui ne savent plus où donner des yeux, quand ils ne sont pas envahis par des produits dérivés, gadgets qui gonflent les piles et les rendent branlantes.
Les technologies et les idées nouvelles fournissent matière à propos et à papier : qu'en est-il du tirage presque confidentiel de certaines publications ?
Le lecteur potentiel est perdu dans une forêt de logos, rouges, clinquants, accrocheurs, vendeurs, raccoleurs. Ici, il fend la tranche d'un ouvrage vite re-glissé sans l'écorner. Là, il s'attarde, le pourpre au front, sur un encadré aguichant. Mieux encore, il est interpellé par une "publication judicaire" devenu argument de vente !
S'il sort indemne et pressé de la paperasserie maison de la presse, il n'a qu'une hâte : revenir dans son grenier feuilleter un vieil exemplaire de Rustica.
"Molière est nouveau ce matin, et rien n'est plus ancien que le journal d'aujourd'hui."
PS : Semblable sort est dévolu à "la presse sans Gutenberg". Les blogs, chats, forums et autres vecteurs de communication n'échappent pas à l'encombrement.
Joël Fauré
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PROCHAINEMENT SUR CET ECRAN :
DES EXTRAITS EXCLUSIFS DES "CARNETS" de Raoul Jefe