20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 21:33

Un problème technique nous oblige à reporter à demain la publication du 15e épisode de "J'AI TRES BIEN CONNU JACQUES BREL"


Brèves :

"A PROPOS DE TONGS"

Demain, premier jour de l'été. Eté. Participe passé du verbe  d'état "être". On devrait pouvoir dire "étant". 
"L'Etant". Participe pressant. Ou pressé.
Mais pas de sémantique. "Les cahiers au feu et les maîtres et maîtresses au beau milieu."
Mon Dieu que les pieds de femme sont jolis ! Qu'ils soient Egyptiens (le gros orteil est plus long que les autres.), Grecs (c'est le deuxième orteil qui est plus avancé.), ongles laqués, talons ensanglantés par ces fichues chaussures neuves à sangles, ils feront trempette dans la mer de Chine (N'est-ce pas, Zita ?) ou dans une bassine d'eau salée, le soir, à la fraîche. 
Et ce sera si bon...
Le fétichiste des cuissardes que je suis est un fétichiste 'raisonné". (Du moins, j'ai la faiblesse de le croire.)
Aussi, je ne débaptiserai pas l'enseigne de mon blog pour le renommer "A propos de tongs", mais j'attendrai sagement l'automne et l'arrivée des nouvelles collections.
J'ai acheté à ma dulcinée une paire... de nu-pieds en prévision des beaux jours.
Sur la boîte (utile, une boîte pour ranger ces petits "riens" à la Prévert), j'ai écrit :
"Ceci, ces va-nu-pieds spartiates pour te prouver que je suis un fétichiste "raisonné" ;
Attendu que tes jolis petons prendront l'air et verront l'herbette du "Champ du Signe" et des "Beaux Ares" ;
Le Tribunal de l'Eté,
Par ces motifs,
Et afin que nul n'en ignore
Condamne
les bottes et les cuissardes à être pendues.
Dans la penderie."

JF

Partager cet article
Repost0

commentaires

C
Il en est de Vigny comme beaucoup d'autres,musiciens, peintres...et nous.<br /> Ecoutez cet éloge àla sensualité, du cou au pied, nu:<br /> "Glissant de l'épaule à la hanche<br /> La chemise aux plis nonchalants<br /> Comme une tourterelle blanche<br /> Vint s'abattre sur ses pieds blancs." <br /> T.Gautier
Répondre
J
Camille : <br /> "Je laisse les troupeaux, la bêche matinale<br /> Et la vigne et la gerbe où mes jours sont liés<br /> Je pars, je cours, je tombe et je brûle à tes pieds." (Alfred de Vigny)<br /> PS : J'ai lu hier que ce pauvre Alfred (Il faut relire "la mort du loup") a joué de malchance toute sa vie. Sa mère lui a fait épouser une femme qu'il n'aimait pas. Elle était acariâtre, ne s'intéressait aucunement à la littérature (et encore moins à l'oeuvre de son "mari). Elle est devenue obèse et n'a plus quitté son lit. (J'ai lu tout ça dans "La littérature pour les nuls." Je t'ai cherchée dedans, tu n'y es pas encore ; et moi non plus.
Répondre
C
"sa démarche chancelle;<br /> Les pieds nus, ses genoux que la robe décèle,<br /> S'élancent, et son oeil, de feux étincelant, <br /> Brille comme Phébus sous le signe brûlant."<br /> A. De Vigny<br /> <br /> Pieds nus et doigts laqués,chaînette à la cheville chevillée, de quoi galoper avec lui dans le Champ...du Signe. Camille ("Caractères")
Répondre

Présentation

BIENVENUE

ESPACE LITTERAIRE ET EROTIQUE
Soyez les bienvenus sur cet "égoblog",
petit jardin virtuel.

N'oubliez pas, quand même, d'aller vous aérer.

"Vivre,
c'est passer d'un espace à un autre
en essayant le plus possible
de ne pas se cogner."

Georges PEREC



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Recherche

Liens