26 août 2007
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CITATIONS
Pourquoi deux citations me parviennent-elles de front, comme des chevaux de rappel sur la piste de ma mémoire ? Mon "grand" ami albigeois Henri de Toulouse-Lautrec serait-il passé par là ?
La première : "Les gens heureux n'ont pas d'histoire".
La seconde : "On ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments."
Oui, pourquoi, au bout de ce jour, affleurent ces mots ?
Est-ce dû à mon âge ?
A l'inflexion sensible de ma pensée ?
Mais le nerf joue ses ressorts ; le sang afflue là où il faut, et les yeux lisent tout ce qu'ils peuvent. Je ne parle pas que des livres.
Il se trouve que "chez Essel et Théret", deux bons à rien confondus dans la fondation d'une librairie, debout, (comme Marie Billetdoux lisant "Sous le soleil des Scorta" et s'interrogeant sur le bienfondé du Goncourt 2004 pour ce titre.) j'ai lu jusqu'à la page 37 le livre dont "on" parle tant : "L'Aube, le soir ou la nuit" de Yasmina Reza, transformée en thuriféraire du pouvoir.
D'elle, j'ai aimé "Art". J'ai vu sa photo. Elle danse un slow avec Sarkozy à qui le livre entier est consacré. (1)
Autant vous le dire d'emblée : je suis agacé.
Elle me rappelle le poète dont j'ai oublié le nom qui cirait les chaussures de Ceaucescu, en Roumanie.
"L'aube, le soir ou la nuit" : oserai-je écrire que c'est sec, sans style ?
Bien sûr me direz-vous, je me suis arrêté à la page 37. Question de climat, d'état d'âme, d'instant ?
Pourquoi deux citations me parviennent-elles de front, comme des chevaux de rappel sur la piste de ma mémoire ?
La première : "Tout ce qui brille n'est pas de l'or."
La seconde : "L'argent ne fait pas le bonheur".
(1) Je lis aujourd'hui dans "Aujourd'hui en France" cette phrase explicite de Bernard Pivot : "J'aurais aimé que mon éditeur me demande d'écrire un livre sur Réza écrivant un livre sur Sarkozy. Quand je les vois danser ensemble, je m'interroge..."
JF
-------
PROCHIANEMENT SUR CET ECRAN
"LE LIVRE DE MON PERE"
Le nouveau récit captivant de Joël Fauré
Pourquoi deux citations me parviennent-elles de front, comme des chevaux de rappel sur la piste de ma mémoire ? Mon "grand" ami albigeois Henri de Toulouse-Lautrec serait-il passé par là ?
La première : "Les gens heureux n'ont pas d'histoire".
La seconde : "On ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments."
Oui, pourquoi, au bout de ce jour, affleurent ces mots ?
Est-ce dû à mon âge ?
A l'inflexion sensible de ma pensée ?
Mais le nerf joue ses ressorts ; le sang afflue là où il faut, et les yeux lisent tout ce qu'ils peuvent. Je ne parle pas que des livres.
Il se trouve que "chez Essel et Théret", deux bons à rien confondus dans la fondation d'une librairie, debout, (comme Marie Billetdoux lisant "Sous le soleil des Scorta" et s'interrogeant sur le bienfondé du Goncourt 2004 pour ce titre.) j'ai lu jusqu'à la page 37 le livre dont "on" parle tant : "L'Aube, le soir ou la nuit" de Yasmina Reza, transformée en thuriféraire du pouvoir.
D'elle, j'ai aimé "Art". J'ai vu sa photo. Elle danse un slow avec Sarkozy à qui le livre entier est consacré. (1)
Autant vous le dire d'emblée : je suis agacé.
Elle me rappelle le poète dont j'ai oublié le nom qui cirait les chaussures de Ceaucescu, en Roumanie.
"L'aube, le soir ou la nuit" : oserai-je écrire que c'est sec, sans style ?
Bien sûr me direz-vous, je me suis arrêté à la page 37. Question de climat, d'état d'âme, d'instant ?
Pourquoi deux citations me parviennent-elles de front, comme des chevaux de rappel sur la piste de ma mémoire ?
La première : "Tout ce qui brille n'est pas de l'or."
La seconde : "L'argent ne fait pas le bonheur".
(1) Je lis aujourd'hui dans "Aujourd'hui en France" cette phrase explicite de Bernard Pivot : "J'aurais aimé que mon éditeur me demande d'écrire un livre sur Réza écrivant un livre sur Sarkozy. Quand je les vois danser ensemble, je m'interroge..."
JF
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PROCHIANEMENT SUR CET ECRAN
"LE LIVRE DE MON PERE"
Le nouveau récit captivant de Joël Fauré