2 octobre 2007
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19:17
"LA QUATRE DE COUVERTURE DU LIVRE DE MON PERE"
par Camille C.
"Drôle et bouleversant, la suite du "Livre de ma mère", celui de "mon père" n'est pas tout à fait de la même veine. Sous la drôlerie de l'écriture (l'auteur s'amuse à restituer les stigmates de la langue et la culture occitanes) et la drôlerie de la mise à nu d'un être à l'apparence fruste, le père, on devine la tragédie d'un homme profond, spectateur impuissant d'une époque mutante où les gens de la terre tentaient encore d'y planter les racines du souvenir. De cette façon, du père ou de l'enfant, on se demande lequel est la plus grande victime de l'incertitude et de la solitude. Ce livre est un vrai bonheur de lecture, à la fois simple et charnu, comme la terre d'où il est né."
Grand merci à Camille pour ses phrases fortes de sens.
Un excès de modestie serait suspect.
Donc grand merci aussi à Caroline Lamarche pour les siennes :
"Le livre de mon père". Hommage émouvant et malicieux. Fragments disparates (c'est ta marque) mais dont le fil rouge est, comme dans le livre de la femme de ta vie, bien fort. Quand je te lis, je pense toujours à la scène : texte "adressé" au père, aux lecteurs, à Devos... Art du conteur, digressions qui nous font voyager. J'aime ton autodérision. C'est une force. Et cette manière de parler "autour" du coeur du sujet" : la médiation des outils agricoles, par exemple, émouvante et belle. La "chute" de la "biette" est très drôle. J'aime ton attention au langage, à la musique des mots (éteule et javelle). Barbares que nous sommes devenus... Te lire nous rend un peu plus humains. Et puis c'est drôle ! Et proche des petites choses du quotidien, que nous voyons mal, et que nous décrivons rarement bien..."
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PROCHAINEMENT SUR CET ECRAN
Narcissiques, exhibitionnistes, décriés, nés d'un seul jet et sans retouche, écrits dans l'urgence et la compulsion
Les CARNETS
de Joël Fauré
par Camille C.
"Drôle et bouleversant, la suite du "Livre de ma mère", celui de "mon père" n'est pas tout à fait de la même veine. Sous la drôlerie de l'écriture (l'auteur s'amuse à restituer les stigmates de la langue et la culture occitanes) et la drôlerie de la mise à nu d'un être à l'apparence fruste, le père, on devine la tragédie d'un homme profond, spectateur impuissant d'une époque mutante où les gens de la terre tentaient encore d'y planter les racines du souvenir. De cette façon, du père ou de l'enfant, on se demande lequel est la plus grande victime de l'incertitude et de la solitude. Ce livre est un vrai bonheur de lecture, à la fois simple et charnu, comme la terre d'où il est né."
Grand merci à Camille pour ses phrases fortes de sens.
Un excès de modestie serait suspect.
Donc grand merci aussi à Caroline Lamarche pour les siennes :
"Le livre de mon père". Hommage émouvant et malicieux. Fragments disparates (c'est ta marque) mais dont le fil rouge est, comme dans le livre de la femme de ta vie, bien fort. Quand je te lis, je pense toujours à la scène : texte "adressé" au père, aux lecteurs, à Devos... Art du conteur, digressions qui nous font voyager. J'aime ton autodérision. C'est une force. Et cette manière de parler "autour" du coeur du sujet" : la médiation des outils agricoles, par exemple, émouvante et belle. La "chute" de la "biette" est très drôle. J'aime ton attention au langage, à la musique des mots (éteule et javelle). Barbares que nous sommes devenus... Te lire nous rend un peu plus humains. Et puis c'est drôle ! Et proche des petites choses du quotidien, que nous voyons mal, et que nous décrivons rarement bien..."
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PROCHAINEMENT SUR CET ECRAN
Narcissiques, exhibitionnistes, décriés, nés d'un seul jet et sans retouche, écrits dans l'urgence et la compulsion
Les CARNETS
de Joël Fauré