29 octobre 2007
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"Mon image était floue
mais elle gagnait de la clarté"
mais elle gagnait de la clarté"
Mon image était floue mais elle gagnait de la clarté. Oui, c'étaient bien des jambes de
femme. Maintenant, on pouvait aussi voir les mains. L'une d'elles tenait une badine. Et pourtant, on ne devrait pas badiner avec l'amour. De trop nombreux coups du destin avaient plu sans
discontinuer, et voilà qu'on m'invitait à en recevoir d'autres, francs et directs, sans ambiguïté, mais "pour le plaisir" cette fois, en quelque sorte.
Cupidon étant absent, c'est Cendrillon et le Chat Botté qui s'y étaient substitués.
Devant mon étonnement, ils acceptèrent de patienter un peu, en attendant que l'angelot vienne me présenter le menu du coeur.
Mais comme il n'y avait pas plus de menu du coeur que du coeur au menu, j'entrepris de prendre les devants.
C'était un dimanche soir. Ma Renault 4 bordeaux virant lie de vin me transporta sur les contre-allées Jean-Jaurès.
Pour un deuxième essai "avec les filles", j'abordai une jeune péripatéticienne au négoce estampillé "200 francs la pipe". Elle monta dans ma voiture ; j'allai, sur ses indications, me garer dans un coin sombre et me montrai d'une sage passivité.
Je n'eus qu'à faire jouer le zip de ma fermeture ; il en sortit un sexe qui me parut mieux intentionné que lors de sa première prestation. La fille le couvrit d'un préservatif, l'emboucha, et sous l'effet de ses lèvres professionnelles, elle me gratifia du premier plaisir d'amour pelliculé et monnayé. Après quoi je ramenai la fille sur le bitume. Ce fut très rapide. Nous n'eûmes même pas à nous dévêtir ni à descendre de voiture. Le parfum fruité de sa chevelure que je venais de caresser avait laissé son sillage au creux de mes paumes mais je ne connaissais toujours pas l'emplacement exact du trésor dont on parlait tant.
Cupidon s'était avancé d'un pas ; le Chat Botté et Cendrillon reculèrent de même.
Cupidon étant absent, c'est Cendrillon et le Chat Botté qui s'y étaient substitués.
Devant mon étonnement, ils acceptèrent de patienter un peu, en attendant que l'angelot vienne me présenter le menu du coeur.
Mais comme il n'y avait pas plus de menu du coeur que du coeur au menu, j'entrepris de prendre les devants.
C'était un dimanche soir. Ma Renault 4 bordeaux virant lie de vin me transporta sur les contre-allées Jean-Jaurès.
Pour un deuxième essai "avec les filles", j'abordai une jeune péripatéticienne au négoce estampillé "200 francs la pipe". Elle monta dans ma voiture ; j'allai, sur ses indications, me garer dans un coin sombre et me montrai d'une sage passivité.
Je n'eus qu'à faire jouer le zip de ma fermeture ; il en sortit un sexe qui me parut mieux intentionné que lors de sa première prestation. La fille le couvrit d'un préservatif, l'emboucha, et sous l'effet de ses lèvres professionnelles, elle me gratifia du premier plaisir d'amour pelliculé et monnayé. Après quoi je ramenai la fille sur le bitume. Ce fut très rapide. Nous n'eûmes même pas à nous dévêtir ni à descendre de voiture. Le parfum fruité de sa chevelure que je venais de caresser avait laissé son sillage au creux de mes paumes mais je ne connaissais toujours pas l'emplacement exact du trésor dont on parlait tant.
Cupidon s'était avancé d'un pas ; le Chat Botté et Cendrillon reculèrent de même.
"Je ne connaissais
toujours pas
l'emplacement du trésor"
toujours pas
l'emplacement du trésor"