30 octobre 2007
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Cette tranche de vie
est dédiée à Beverly C.
est dédiée à Beverly C.
"L'approche du sexe opposé
est bien laborieuse"
L'approche du sexe opposé est décidement bien laborieuse. A ces difficultés vont venir se
greffer de nouveaux accidents de santé. Je me savais hyper-anxieux, hyper-émotif, apeuré au moindre bruissement, au moindre changement de position ; je savais que mes nerfs avaient été,
jusqu'ici, mis à rude épreuve mais j'ignorais que cet état puisse prendre un étendard pour mieux s'imposer.
Et c'est alors que le psoriasis a fait sa grande apparition sur ma géographie.
Le psoriasis est une affection - une affection ! - cutanée qui s'illustre par des plaques rouges recouvertes de squames blanchâtres. Ma peau accueillit de bonne grâce cet intrus qui dut s'y sentir bien et s'y installa en pays conquis. Il amena avec lui une de ses semblables, la séborrhée, qui choisit comme lieu de prédilection le cuir chevelu.
Pour un mariage de raison, la séborrhée et le psoriasis s'unirent en un sébo-psoriaris du meilleur effet. Ils choisirent pour siège social mon visage pour que tout se sache et se voie. L'effet de la cause et la cause de l'effet.
Le psoriasis exhiba ses plaques rouges dans mon dos, sur le torse, le pubis, dessina la carte du monde sur mon cou, avec des colonies sur les ailes du nez et sur le front.
Tous les soirs, je me couchai en évitant de regarder mon corps, après m'être beurré de crème à la cortisone. Dans le cuir chevelu, les glandes sébacées hypersécrétèrent leur sébum : les cheveux devinrent aussi gras que des frites. Il me fallut utiliser un shampooing au goudron : après usage, je dégageai une odeur semblable à celle d'une route nationale en plein soleil, à deux heures de l'après-midi, en plein mois d'août. L'idéal pour "tomber les nanas" et "se dégoter une gonzesse" dixit la sagesse populaire.
Et c'est alors que le psoriasis a fait sa grande apparition sur ma géographie.
Le psoriasis est une affection - une affection ! - cutanée qui s'illustre par des plaques rouges recouvertes de squames blanchâtres. Ma peau accueillit de bonne grâce cet intrus qui dut s'y sentir bien et s'y installa en pays conquis. Il amena avec lui une de ses semblables, la séborrhée, qui choisit comme lieu de prédilection le cuir chevelu.
Pour un mariage de raison, la séborrhée et le psoriasis s'unirent en un sébo-psoriaris du meilleur effet. Ils choisirent pour siège social mon visage pour que tout se sache et se voie. L'effet de la cause et la cause de l'effet.
Le psoriasis exhiba ses plaques rouges dans mon dos, sur le torse, le pubis, dessina la carte du monde sur mon cou, avec des colonies sur les ailes du nez et sur le front.
Tous les soirs, je me couchai en évitant de regarder mon corps, après m'être beurré de crème à la cortisone. Dans le cuir chevelu, les glandes sébacées hypersécrétèrent leur sébum : les cheveux devinrent aussi gras que des frites. Il me fallut utiliser un shampooing au goudron : après usage, je dégageai une odeur semblable à celle d'une route nationale en plein soleil, à deux heures de l'après-midi, en plein mois d'août. L'idéal pour "tomber les nanas" et "se dégoter une gonzesse" dixit la sagesse populaire.
"Tomber les nanas et
se dégoter une gonzesse"
se dégoter une gonzesse"