18 novembre 2007
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"... les tarses calés
dans des bottes carénées
comme des paquebots de croisière...
Le cuir, les bottes, les cuissardes... Comme dans mes premiers rêves-pollutions nocturnes où j'enfilais les bottes de sept lieues. Les bottes-cuissardes : D'Artagnan, Scaramouche, Fanfan la tulipe, Michel Fugain, Gérard Philippe en sont porteurs : pourquoi pas moi ?
Et Monsieur Loyal, au cirque, n'a-t-il pas les tarses calés dans des bottes carénées comme des paquebots de croisière ? N'avais-je pas fait du théâtre ? Et du cirque ? Où est le plaisir ? Où est le porte-à-faux ? Bien sûr, porter des bottes me rappellerait leur connotation sexuelle ; porter des bottes, cela équivalait à jouer : peu importe le théâtre, le cirque, la piste ou la scène...
Encore une fois, je ne me posai pas trop de questions. Comme d'autres s'offrent en cadeau une planche à voile ou un camescope, je fis confectionner chez un bottier une paire de bottes-cuissardes en cuir souple de veau.
En les enfilant, à quoi pensais-je ? Qu'elles me procuraient l'agréable sensation d'une matière noble et sensuelle, placebo de la douce peau des femmes ? Ou qu'elles me promulguaient mousquetraire, pirate ou maître de manège ? Attributs dérisoires et morbides, substituts de seconde classe, sceptres majestueux, j'aimais les porter, ces bottes-cuissardes dans lesquelles je glissais le pantalon.
Toutefois, je ne les portais jamais en présence de mon entourage ou de connaissances. Mais de temps à autre, je les faisais "marcher", leur faisais prendre l'air et fouler des lieux où je savais qu'il serait surprenant de rencontrer père, mère, oncle ou cousin.
dans des bottes carénées
comme des paquebots de croisière...
Le cuir, les bottes, les cuissardes... Comme dans mes premiers rêves-pollutions nocturnes où j'enfilais les bottes de sept lieues. Les bottes-cuissardes : D'Artagnan, Scaramouche, Fanfan la tulipe, Michel Fugain, Gérard Philippe en sont porteurs : pourquoi pas moi ?
Et Monsieur Loyal, au cirque, n'a-t-il pas les tarses calés dans des bottes carénées comme des paquebots de croisière ? N'avais-je pas fait du théâtre ? Et du cirque ? Où est le plaisir ? Où est le porte-à-faux ? Bien sûr, porter des bottes me rappellerait leur connotation sexuelle ; porter des bottes, cela équivalait à jouer : peu importe le théâtre, le cirque, la piste ou la scène...
Encore une fois, je ne me posai pas trop de questions. Comme d'autres s'offrent en cadeau une planche à voile ou un camescope, je fis confectionner chez un bottier une paire de bottes-cuissardes en cuir souple de veau.
En les enfilant, à quoi pensais-je ? Qu'elles me procuraient l'agréable sensation d'une matière noble et sensuelle, placebo de la douce peau des femmes ? Ou qu'elles me promulguaient mousquetraire, pirate ou maître de manège ? Attributs dérisoires et morbides, substituts de seconde classe, sceptres majestueux, j'aimais les porter, ces bottes-cuissardes dans lesquelles je glissais le pantalon.
Toutefois, je ne les portais jamais en présence de mon entourage ou de connaissances. Mais de temps à autre, je les faisais "marcher", leur faisais prendre l'air et fouler des lieux où je savais qu'il serait surprenant de rencontrer père, mère, oncle ou cousin.
Je les faisais marcher"