12 décembre 2007
3
12
/12
/décembre
/2007
19:42
J'ai souhaité faire une petite pause dans la narration de mes "carnets" , histoire de
"souffler" un peu...
Or donc...
Or donc...
"C'EST VOUS QUI TIENDREZ LE MIROIR"
(Court-métrage noir et blanc semi-muet
de Joël Fauré)
(Court-métrage noir et blanc semi-muet
de Joël Fauré)
Personnages:
Jeune femme 1
Jeune femme 2
L'homme
Une femme
Plan 1 :
Dans un train, la jeune femme 1 (cheveux bruns attachés) lit une lettre, la replie, la replace dans son enveloppe. Songeuse contre la vitre.
Dans un train, la jeune femme 2 (cheveux bruns attachés) lit une lettre, la replie, la replace dans son enveloppe. Songeuse contre la vitre.
Plan 2:
14 heures. Un train s'arrête dans une petite gare de province. La jeune femme 1 descend. Elle se dirige vers la sortie. Elle traverse une petite place, frappe à la porte de la maison juste en face. Une femme la fait entrer et l'introduit dans une salle d'attente.
Elle dit : "Entrez"
14 heures 30. Un train venant de la direction opposée au premier s'arrête dans la petite gare. La jeune femme 2 en descend. Elle traverse une petite place, frappe à la porte de la maison juste en face. Une femme la fait entrer et l'introduit dans une salle d'attente.
Elle dit : "Entrez"
Plan 3 :
Les deux jeunes femmes sont dans la salle d'attente. Elles sont vêtues de la même manière. Pull blanc, jean et bottes cuissardes noires.
Plan 4 :
Un homme est assis à son bureau. La quarantaine bedonnante. Grand, massif. Il se lève. Il s'approche de la fenêtre ; écarte le rideau. Il pleut. Il monte le chauffage. Il allume une télévision. C'est un moniteur de télésurveillance. Il observe un long moment les jeunes femmes dans la salle d'attente.
Plan 5 :
L'homme fait entrer la jeune femme 1.
Elle s'assoit en face de lui.
Il lui désigne un paravent (ou une cabine ou un sas...) derrière lequel elle se rend.
Il fait entrer la jeune femme 2.
Elle s'assoit en face de lui.
Il lui désigne un second paravent (ou une cabine ou un sas...) derrière lequel elle se rend.
Plan 6 :
Au fond de la pièce, l'homme tire un rideau rouge de théâtre. Une petite scène. D'un côté, il y a une caméra de télésurveillance et un écran ; de l'autre, une chaise sur laquelle est posé un miroir.
Il entre sur scène.
Le rideau se referme.
Plan 7 :
3 coups sont frappés. Le rideau se lève.
L'homme est debout, entre la chaise et la caméra.
Il est vêtu d'une toge blanche.
Il frappe dans ses mains.
Plan 8 :
Les deux jeunes femmes apparaissent. Elles ont les cheveux lâchés. Elles sont vêtues d'une toge noire.
L'une se place à genoux près de l'homme ; l'autre s'empare du miroir.
Plan 9 :
Les trois personnages retirent leurs toges.
Gestes rapides.
Aucune nudité n'est visible.
Les trois personnages sont hautement bottés. Talon aiguille pour les femmes. Talon plat pour l'homme.
Plan 10 :
Plans rapprochés.
Aucune nudité ne doit être visible.
Il s'agit de suggérer que :
l'homme bande ; l'une des femmes lui fait une fellation ; l'autre tend un miroir.
L'homme se délecte à regarder l'action, tantôt sur l'écran, tantôt dans le miroir.
Il s'agit de montrer le plaisir, la sensualité, sans jamais tomber dans la vulgarité.
Plan 11:
Dans un train, la jeune femme 2 ouvre une enveloppe. Elle sort une enveloppe qu'elle déplie. Il est écrit : "La prochaine fois, c'est vous qui tiendrez le miroir."
JF
Jeune femme 1
Jeune femme 2
L'homme
Une femme
Plan 1 :
Dans un train, la jeune femme 1 (cheveux bruns attachés) lit une lettre, la replie, la replace dans son enveloppe. Songeuse contre la vitre.
Dans un train, la jeune femme 2 (cheveux bruns attachés) lit une lettre, la replie, la replace dans son enveloppe. Songeuse contre la vitre.
Plan 2:
14 heures. Un train s'arrête dans une petite gare de province. La jeune femme 1 descend. Elle se dirige vers la sortie. Elle traverse une petite place, frappe à la porte de la maison juste en face. Une femme la fait entrer et l'introduit dans une salle d'attente.
Elle dit : "Entrez"
14 heures 30. Un train venant de la direction opposée au premier s'arrête dans la petite gare. La jeune femme 2 en descend. Elle traverse une petite place, frappe à la porte de la maison juste en face. Une femme la fait entrer et l'introduit dans une salle d'attente.
Elle dit : "Entrez"
Plan 3 :
Les deux jeunes femmes sont dans la salle d'attente. Elles sont vêtues de la même manière. Pull blanc, jean et bottes cuissardes noires.
Plan 4 :
Un homme est assis à son bureau. La quarantaine bedonnante. Grand, massif. Il se lève. Il s'approche de la fenêtre ; écarte le rideau. Il pleut. Il monte le chauffage. Il allume une télévision. C'est un moniteur de télésurveillance. Il observe un long moment les jeunes femmes dans la salle d'attente.
Plan 5 :
L'homme fait entrer la jeune femme 1.
Elle s'assoit en face de lui.
Il lui désigne un paravent (ou une cabine ou un sas...) derrière lequel elle se rend.
Il fait entrer la jeune femme 2.
Elle s'assoit en face de lui.
Il lui désigne un second paravent (ou une cabine ou un sas...) derrière lequel elle se rend.
Plan 6 :
Au fond de la pièce, l'homme tire un rideau rouge de théâtre. Une petite scène. D'un côté, il y a une caméra de télésurveillance et un écran ; de l'autre, une chaise sur laquelle est posé un miroir.
Il entre sur scène.
Le rideau se referme.
Plan 7 :
3 coups sont frappés. Le rideau se lève.
L'homme est debout, entre la chaise et la caméra.
Il est vêtu d'une toge blanche.
Il frappe dans ses mains.
Plan 8 :
Les deux jeunes femmes apparaissent. Elles ont les cheveux lâchés. Elles sont vêtues d'une toge noire.
L'une se place à genoux près de l'homme ; l'autre s'empare du miroir.
Plan 9 :
Les trois personnages retirent leurs toges.
Gestes rapides.
Aucune nudité n'est visible.
Les trois personnages sont hautement bottés. Talon aiguille pour les femmes. Talon plat pour l'homme.
Plan 10 :
Plans rapprochés.
Aucune nudité ne doit être visible.
Il s'agit de suggérer que :
l'homme bande ; l'une des femmes lui fait une fellation ; l'autre tend un miroir.
L'homme se délecte à regarder l'action, tantôt sur l'écran, tantôt dans le miroir.
Il s'agit de montrer le plaisir, la sensualité, sans jamais tomber dans la vulgarité.
Plan 11:
Dans un train, la jeune femme 2 ouvre une enveloppe. Elle sort une enveloppe qu'elle déplie. Il est écrit : "La prochaine fois, c'est vous qui tiendrez le miroir."
JF