11 janvier 2008
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Le personnage tout rouge : Vous vous rendez compte de la situation dans laquelle nous sommes impliqués ? C'est inextricable. Si un
passant influent venait à nous questionner sur notre présence ici, voici la conclusion qu'il pourrait tirer : "Monsieur est accusé de trop s'intéresser à l'héraldique ; Madame a perdu son
baise-en-ville alors qu'un présumé assassin court toujours à la recherche d'une victime qui n'existe pas. Et la vie est ainsi faite, aujourd'hui jujube et demain cacahuète." C'est pas sérieux.
Oui, si un passant exigeant se mettait en tête autre chose que passer, voici ce qu'il faudrait lui dire : "Je suis le personnage tout rouge et c'est non sans peine que j'ai vu partir le blason de
ce quartier. C'est une anecdote à côté de l'horrible chose qui vient de se produire." Et vous : "Je suis responsable des fêtes terminées. Une fête n'est vraiment terminée que lorsqu'une autre
recommence. J'avais dans un baise-en-ville les moyens pour y procéder ; j'ai perdu tous mes moyens." Bon, alors, qu'est-ce qu'on fait ? On joue aux dés ?
La responsable des fêtes terminées : L'idée est réjouissante. Oui, je veux bien. Vous avez ce qu'il faut ?
Le personnage tout rouge : J'en ai toujours sur moi. Je suis fasciné par les dés. Avez-vous remarqué que lorsqu'ils sont posés, ils ont toujours une face cachée ? Ils ne sont vraiment eux-mêmes que lorsqu'ils lévitent. Ce qu'on peut tout savoir d'eux est toujours très bref.
(De l'une de ses poches intérieures, il sort deux dés minuscules, les agite dans sa main en coquille et les lance très haut en l'air. Simultanément, il baisse la tête en regardant la chute et invite la responsable des fêtes terminées à faire de même.)
Regardez ! Là... Vous ne pouvez pas dire que vous ne voyez rien ?
(Les dés tombent à terre, en parfaite anarchie.
Panique.
Pour les récupérer, le personnage tout rouge et la responsable des fêtes terminées s'accroupissent et cherchent...
Ils s'agenouillent, s'aplatissent, rampent en tous sens pour finalement se retrouver dans une situation qui ne supporte aucune équivoque : Madame est sur Monsieur !
C'est à ce moment-là qu'entre en scène un autre homme.
Il porte un baise-en-ville.
Il se racle la gorge.)
(A suivre.)
La responsable des fêtes terminées : L'idée est réjouissante. Oui, je veux bien. Vous avez ce qu'il faut ?
Le personnage tout rouge : J'en ai toujours sur moi. Je suis fasciné par les dés. Avez-vous remarqué que lorsqu'ils sont posés, ils ont toujours une face cachée ? Ils ne sont vraiment eux-mêmes que lorsqu'ils lévitent. Ce qu'on peut tout savoir d'eux est toujours très bref.
(De l'une de ses poches intérieures, il sort deux dés minuscules, les agite dans sa main en coquille et les lance très haut en l'air. Simultanément, il baisse la tête en regardant la chute et invite la responsable des fêtes terminées à faire de même.)
Regardez ! Là... Vous ne pouvez pas dire que vous ne voyez rien ?
(Les dés tombent à terre, en parfaite anarchie.
Panique.
Pour les récupérer, le personnage tout rouge et la responsable des fêtes terminées s'accroupissent et cherchent...
Ils s'agenouillent, s'aplatissent, rampent en tous sens pour finalement se retrouver dans une situation qui ne supporte aucune équivoque : Madame est sur Monsieur !
C'est à ce moment-là qu'entre en scène un autre homme.
Il porte un baise-en-ville.
Il se racle la gorge.)
(A suivre.)