16 mars 2008
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12:51
Je dédie cette pièce à Régis H.
"Au malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer
Sur une amour humaine."
Francis Jammes
Personnages :
Le Bleu
L'infirmière
Le pêcheur de pilchards
La journaliste
Le preneur de son
TOUT BLEU
"Au malheureux dont les bras
Ne purent s'appuyer
Sur une amour humaine."
Francis Jammes
Personnages :
Le Bleu
L'infirmière
Le pêcheur de pilchards
La journaliste
Le preneur de son
PREMIER ACTE
Nous pourrions envisager :
C'est un sas.
Un lieu de transit. Entre deux portes.
L'oeil énorme d'une caméra et, plus loin, un moniteur-écran de réception de l'image.
Un système de vidéo-surveillance en quelque sorte.
Au plafond, un haut-parleur.
Rien ne peut laisser supposer que nous sommes dans un établissement hospitalier facile à identifier : un lieu de soins, un hôtel, etc...
Un homme est là, face à la caméra.
L'homme : La vie, c'est comme une pièce de théâtre. Il y a des gens qui entrent. Il y a des gens qui sortent. Il y en a qui reviennent. D'autres qui restent. Il y en a qu'on revoit souvent alors qu'on s'en passerait bien. Il y a ceux qu'on ne revoit jamais et on le regrette. Il y a des gens qu'on aimerait revoir et qu'on ne revoit jamais. Il y en a qu'on revoit parce qu'ils reviennent et d'autres qui reviennent parce qu'on les revoit. Il y a des gens qu'on aimerait voir revenir et qui ne reviennent pas. Et puis un jour, tout s'arrête.
(Une femme arrive.
Elle porte une blouse blanche.
Echange de poignées de mains.)
(A suivre.)
C'est un sas.
Un lieu de transit. Entre deux portes.
L'oeil énorme d'une caméra et, plus loin, un moniteur-écran de réception de l'image.
Un système de vidéo-surveillance en quelque sorte.
Au plafond, un haut-parleur.
Rien ne peut laisser supposer que nous sommes dans un établissement hospitalier facile à identifier : un lieu de soins, un hôtel, etc...
Un homme est là, face à la caméra.
L'homme : La vie, c'est comme une pièce de théâtre. Il y a des gens qui entrent. Il y a des gens qui sortent. Il y en a qui reviennent. D'autres qui restent. Il y en a qu'on revoit souvent alors qu'on s'en passerait bien. Il y a ceux qu'on ne revoit jamais et on le regrette. Il y a des gens qu'on aimerait revoir et qu'on ne revoit jamais. Il y en a qu'on revoit parce qu'ils reviennent et d'autres qui reviennent parce qu'on les revoit. Il y a des gens qu'on aimerait voir revenir et qui ne reviennent pas. Et puis un jour, tout s'arrête.
(Une femme arrive.
Elle porte une blouse blanche.
Echange de poignées de mains.)
(A suivre.)