24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 20:30

Merci à celle qui a acquis mon petit livre par le biais de ce blog. (Elle se reconnaîtra.)
Merci à tous les autres qui l'ont fait par d'autres moyens.
Sans doute cannibalisé par les grosses pointures de la littérature, je ne fais pas partie des tops des ventes, mais tout de même, ne nous plaignons pas...
L'ouvrage est maintenant en rayon dans l'une des plus intelligentes librairies de France, "Ombres Blanches" à Toulouse, et en passe de l'être dans l'autre, "Mollat" à Bordeaux.
Parmi les "retours", voici celui de Caroline Lamarche, dont mon petit doigt me dit que son roman sur le Mexique, à sortir prochainement chez Gallimard,va faire parler de lui.


"J"ai très bien connu Jeanne d'Arc, mais pas son cheval à Toulouse, et je me demande vraiment comment il se présente, car il a des pattes, lui aussi, une ou deux ou trois en l'air ? Peut-être vole-t-il ?
Merci de m'avoir envoyé ton livre, comme il est venu rapidement ! Par les airs, dirait-on. Personne encore ne t'a élevé de bûcher ? Ce serait une erreur.
Ce pélerinage par petites touches a trop d'humilité et d'ironie, d'impudeur revigorante, de souvenirs désopilants (la lecture suivie de Mme Avy et ta rédaction d'enfant "La lutte perpétuelle de ce pays contre la mer" et "Il souhaite que son pays réussisse dans son entreprise..." Hélas, nous avons des ennemis de l'intérieur : nous-mêmes, et la fin programmée de la Belgique ! Mais j'ai vraiment ri, là, et ailleurs d'ailleurs, et aussi, telle la Castafiore, ri en ce miroir (surréaliste) où je me trouve nommée, ça alors, près de Nougé). Toute une époque signalée, chaque fois, par le détail qui tue. La phrase d'Evtouchenko concluant le paragraphe sur les Russes, par exemple. Mais aussi les sapins de Pif-Gadget et cette si belle et si piquante idée de la "sapineraie du coeur".
On te retrouve, dans ta formule, dirais-je, d'écriture, ton lieu, ta manière, oui, et t'attaquer à Brel, j'avais un peu peur, mais je crois que cette manière de ne te prendre à aucun moment au sérieux, ce grand-écart entre l'ambition, si l'on veut, du propos (bien que les grands artistes appartiennent à tous) et l'auto-dérision mélancolique, écorchée par moments, le plus souvent tendre, eh bien il me semble que Brel l'aurait aimée.

Caroline Lamarche


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commentaires

A
On ne pouvait rêver plus bel hommage surtout en provenance de cette plume exquise qu'est Caroline Lamarche...
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