Il n'y a pas que la tête dans la vie
"Salomé", l'héroïne de Richard Strauss et d'Oscar Wilde est une fille qui m'intéresse. Elle réunit mes deux tares : la
danse (Je danse comme une clef à molette et ceux qui ont lu mes "carnets" n'ont pas oublié que j'ai vécu, dans mon adolescence l'absence de danse comme une amputation) et la tête, avec
tout ce qu'il peut y avoir dedans...
Pour les plus oublieux, je rappelle à toutes fins utiles que Salomé, la princesse juive a obtenu de son beau-père, Antipas la tête de Saint-Jean Baptiste, pour le prix
de sa danse.
Il se trouve que le Théâtre du Capitole de Toulouse, programme, du 15 au 24 mai, l'opéra de Richard Strauss "Salomé" dans une mise en scène de Pet Halmen, qui
risque de défriser, déciller ou dessaler les abonnés dudit lieu.
Je laisse la plume à Anne-Marie Chouchan de "La Dépêche du Midi" :
"(...) La nouvelle production de Pet Halmet ne cache rien des obsessions sexuelles des personnages.
L'apparition d'un pénis géant au début de la scène des sept voiles vient souligner que le désir sexuel est bien le moteur de ce drame musical (...) Jokanaan se tient debout à l'intérieur du phallus. Avant de réclamer la tête du prophète, Salomé vient caresser ce symbole.
Des figurantes aux seins nus, tenues en laisse, traversent la scène sous la
conduite d'un étrange personnage. Ces trois femmes aux crânes rasés portent bas, porte-jaretelles et bustiers (sous leurs poitrines) noirs. Traités comme des animaux (elles sont nourries par
leurs maîtresses), elles évoquent une sensualité sado-masochiste très présente dans la production de Pet Halmen."
Les cuissardes de Mylène
Jamais "La Dépêche du Midi" n'avait employé dans ses colonnes en si peu de temps le mot "cuissardes". Celles de Mylène Farmer. Je crois que j'ai trouvé plus
fétichiste que moi... Pour ma part, j'ai abandonné mon enquête : savoir où elles sont rangées quand elles ne les porte pas : de toute manière, c'est la saison des tongs qui pointe son nez...
JF