Fouette, couturier
!
Une polémique est passée presque inaperçue : une "ligue, une clique, une troupe" comme aurait dit Brassens s'est émue des coups de cravache
donnés par les jockeys lors des courses hippiques et a émis l'idée d'une taxe à chaque excitation de l'équidé. Or, voici qu'un autre milieu réhabilite l'instrument et le place entre les mains de
donzelles anorexiques ; celui de la mode et de la Haute Couture... De la pelouse verte au tapis rouge, il n'y a qu'une course en taxi, qu'ont franchie comme un saut d'obstacle les
journalistes de Libé Cécile Daumas et Olivier Wicker. "Le premier mannequin écrivent-ils à deux mains, veste rouge et jupe de laine, tient une cravache dans sa main gauche.
Cette écuyère, imaginée par John Galliano, est une enfant sage, plus lectrice de Jane Austen que de Sacher-Masoch. Quand cette jeune fille aura grandi et trouvé un mari, elle ira aux courses en
famille, un panier d'osier à la main et des jumelles en bandoulière. Ira-t-elle en cachette dans les écuries respirer l'odeur si prenante des chevaux trempés par l'effort ?" Quoi,
s'approcher si près du couvent, un scapulaire sur le dos, et ne pas y entrer !
Il y aura photo !
JF
Photo Fred Stucin. M.Y.O.P.