"La Défense" vue depuis le 11e étage de "la Tour Bleue" de Puteaux. 1991.
Photo-panorama JF.
Jean qui rit
et Jean qui pleure
Si j'étais Jean Sarkozy, je me sentirais soulagé d'avoir abandonné l'idée, sous la pression de la vox populi, de diriger l'EPAD. Et ce pour de multiples raisons. D'abord,
EPAD (Etablissement Pour l'Aménagement de la Défense) rime trop avec MAPAD (Maison d'Accueil pour Personnes Agées Dépendantes).
Ensuite, il faut savoir que ce qui est devenu un conglomérat de forces vives, de flux tendus,
de capitaux entassés dans des gratte-ciels, poussés comme des champignons, n'était naguère (mais vraiment guère, les années 70) que terre maraîchère et agricole, puis bidonvilles et "bleus"
de Nanterre entre les lacets de la Seine.
Enfin, Jean-sans-Terre
devrait se dire qu'il a échappé à gérer les activités des gens du lieu, interlopes si l'on veut bien prendre connaissance de leurs noms. En effet, dans ce fief qu'il briguait, se cristallisent
putéoliennes, habitantes de Puteaux ; clodoaldiennes, habitantes de Saint-Cloud et réginaburgiennes, habitantes de Bourg-la-Reine, le tout sous l'appellation contrôlée
altoséquanaises.
Si j'étais Jean Sarkozy, je serais bien aise d'avoir fui cette faune.
Et d'être redevenu un nanterrien de base.
JF
Terminus "Arche de la Defense". "Tout le monde descend". 14 juin
1991. Photo JF.