La princesse et le croque-notes U ne petite musique intérieure vient de me dicter de relire les paroles de "La princesse et le croque-notes" dans l'Intégrale de mon grand ami Georges Brassens, que j'ai très bien connu. Bien m'en a pris car j'y ai trouvé...
POUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN (DROLE D') OISEAU Courriel ouvert adressé à Luc Le Vaillant, quelqu'un d'important au journal Libération "Bonjour ou bonsoir. Je resterai un indécrottable lecteur de Libé. J'attends le 7. Le cahier d'été a été ma bible. La...
"Sans mes bêtes, moi, je me flingue." "Sans mes bêtes, moi, je me flingue." Jeannette n'a jamais cessé de répéter cette phrase. Ne pleure pas, Jeannette. Jeannette n'est pas rancunière. Elle n'en veut pas à Brigitte Bardot, "qu'elle a beaucoup aimée,...
Danse avec les loups On brûle ce qu'on a trop aimé. Sous la crasse, il y a la classe. Je n'ai connu que la crasse. J'ai connu Jeannette arrêtée. Des photos de l'époque dorée moisissent dans un camion. "Si vous voulez, je vous les classe dans un album...
Correspondances "Bob" Vasseur Je ne brillerai pas au fronton du Cirque d'Hiver. Qu'à cela ne tienne. Nous avons visé trop haut. Nous n'étions pas dans le "coeur de cible". Tout ça ne nous empêchera pas, Jeannette et moi, de suivre l'actualité circassienne....
A nita, Linda, Monica, Sarah Anita Anita Noël, aussi parfaitement lisible dans "Play-boy" (Vous savez, le petit lapin !) que dans "La Vie" a consacré quelques lignes, dans le numéro 47 (Juin 2004, page 86) du premier cité à "A propos de bottes", au temps...
Bien senti J'avais lu ce matin, assez distraitement, quelques phrases qui, je le pensais, allaient rejoindre mon bassin d'informations, dans le cortex. Or, voici que ces deux lectures, l'une dans le "Journal du Dimanche", et l'autre dans "Version Fémina"...
Il n'y a pas que la tête dans la vie " Salomé", l'héroïne de Richard Strauss et d'Oscar Wilde est une fille qui m'intéresse. Elle réunit mes deux tares : la danse (Je danse comme une clef à molette et ceux qui ont lu mes "carnets" n'ont pas oublié que...
C 'était toujours le même rituel. Macha Béranger, un chapeau vissé sur la tête, arrivait au studio de la Maison de la Radio. Elle allumait une lampe qui, seule, trompait l'obscurité. Mais "le point le plus obscur n'est-il pas sous la lampe" ? Parfois,...
S a voix était sculptée à la nicotine. Sans jouer les "pères Lavertu" et les concierges, tout pouvait laissser penser que c'était le cancer du fumeur qui avait emporté Macha Béranger. Or, c'est un fichu cancer du sein qui a fait son travail de sape. La...
"ALLO MACHA" NE REPOND PLUS Macha Béranger est morte, laissant ses "sans sommeil" et "sans sommeille" orphelins. Elle a officié à France Inter pendant 30 ans, et il paraissait inconcevable de déboulonner cette "Institution" calée au coeur des ténèbres,...
A la mémoire de mon frère. (On entend une voiture qui décélère, puis qui s'arrête. Bruit d'une portière qui claque. Quelqu'un s'approche, avec une lampe-torche, un siège pliant et un gros sac. Eclairage douche sur l'arbre à manivelle.) La jeune femme...
A B. En mémoire de son père affectionné. (Un nouveau coup de feu se fait entendre. La jeune femme, effrayeé, se lève, va se plaquer contre l'arbre à manivelle, se colle à lui, le serre, semble danser avec lui. Elle prend bien soin de ne pas toucher la...
ACTE 2 (Même décor qu'au premier acte. La jeune femme est assise. Le Musicien joue du saxo.) Le Musicien : Je trouve que vous avez cédé un peu vite. Le mythe n'a pas fait long feu. La jeune femme : Je lui ai dit n'importe quoi. Le Musicien : Savez-vous...
La jeune femme : (Elle s'adresse au public.) Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir. Assis, vous regardez la scène ; vous tournez le dos à quoi ? (1) (Elle s'adresse au musicien : ) Musique, maëstro, s'il vous plaît. (Le musicien entonne un air...
L'homme : J'ai une idée. Je vais être mièvre et larmoyant. C'est facile. Vous diriez volontiers. La femme : Volontiers : volontiers. L'homme : L'hôpital est tout blanc dedans, tout vert dehors. Tout blanc dans la chambre, le lit, les infirmières, le papier...
CHANTERELLE de Joël Fauré "A nous qui devenons muets à force de communiquer, le théâtre vient rappeler que PARLER est un drame ; A nous qui perdons la joie de notre langue, le théâtre vient rappeler que la pensée est en chair ; A nous, pris dans le rêve...
L'illusionniste : Vous voyez, elle est guérie. Monsieur le marchand de parapluies, cher partenaire, cher public, cher ami, en vertu des pouvoirs qui m'ont été conférés, j'ai l'immense privilège et la grande joie sans mélange de vous annoncer que sommes...
L'illusionniste : Maintenant, maintenant, vous avez fait pour moi qui vous aime tout autant ce que personne n'a jamais pu faire jusqu'ici : me comprendre et m'accepter pour ce que je suis, et non pour le bouffon que je véhicule depuis tant d'années. Et...
L'illusionniste : Les apparences sont trompeuses. Et les illusions sournoises. On dit que le temps "passe" car on n'a pas encore inventé un verbe plus fort pour imager son chemin. (Il s'adesse à l'horloger :) Vous voyez, monsieur, pourquoi insistez-vous...
DEUXIEME ACTE (L'enseigne de l'agence est toujours allumée. Les personnages n'ont pas bougé ; ils semblent dans l'attente d'une hypothétique ouverture.) L'horloger : Eh bien, voici que nous allons enfin pouvoir voir les choses sous un nouvel éclairage....
L'illusionniste : Elle ouvrira quand nous nous y attendrons le moins. Vous l'avez dit vous-même tout-à-l'heure : "Vous verrez, elle ouvrira contre toute attente". Ce bec-de-cane qui nous fait tant cancaner nous le clouera à tous. Nous tirerons la chevillette...
L'illusionniste : La nuit est tombée. Il est "neuve" heure et la nuit est tombée. L'horloger : Comme on tombe en désuétude. L'illusionniste : Comme on tombe amoureux. Mademoiselle : Amoureux ? L'illusionniste : Amoureux. Il est vrai que vous ne connaissez...
L'horloger : On attend toujours trop longtemps, mais il ne sera pas dit que cette arête (Il désigne le mur le l'agence) puisqu'arête il y a, me reste en travers de la gorge. Je suis venu ici dans la ferme intention d'obtenir de l'argent, je ne repartirai...
L'horloger : Il y a de toute évidence maldonne pour deux d'entre nous. Pourquoi cette agence s'entête-t-elle à rester fermée ? Il faudrait bien clore cette polémique... Mademoiselle, à trop vous agiter, vous avez laissé tomber ce petit boîtier. (Il ramasse...