HOMMAGE

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Marthe Fauré née Trémolières sur son lit de mort. Août 2006.
(Cliché JF)

Je n'aime pas les jours anniversaires.
A la rigueur les lendemains d'anniversaire :
Hier, le 4 août 2007, il y a un an que la "femme de ma vie" nous quittait.
Je déteste les chiffres.
Seul le temps compte.
C'est lui donne. C'est lui qui prend.
Que l'on soit croyant, athée ou agnostique.

"Dans le temps, on montrait les morts. Aujourd'hui, on ne montre plus les morts. (...)Les gens se croient bien portants. Et de se croire bien portants à se croire immortels, il n'y a qu'un pas et, me semble-t-il par moments, un certain nombre de leurs problèmes sont des problèmes d'immortels, alors qu'on est mortels. (...)
L'idée de la mort n'est pas une idée triste : c'est une idée d'une salubrité fantastique."
Jacques Brel. ("Radioscopie" avec Jacques Chancel en 1973.)

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A
L'inconnu fait souvent peur...
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C
Autrefois,il n'y a pas si longtemps d'ailleurs, on côtoyait la mort et c'est pour cela qu'elle faisait moins peur; dans les campagnes qui ont presque disparu, les enfants voyaient les animaux morts, les vieux mouraient dans leurs maisons qui étaient aussi celles de leurs enfants, des femmes mouraient en donnant la vie dans leur lit et des bébés perdaient le souffle avant même d'avoir inspiré. La mort faisait partie de la vie;il existait cette notion de cycle naturel; comme on l'a écartée, elle effraie et nous avons peur de nous regarder, simples mortels.Camille C.
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