29 mars 2008
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Le bleu : Je vous ai parlé de mon ami, le Personnage tout rouge ?
L'infirmière : Non, nous ne sommes restés qu'au bleu.
Le bleu : Par affinités, nous nous sommes liés par de solides sentiments. Il lui est arrivé une histoire peu banale. C'est quelqu'un de très attachant, de très sensible. La vie l'a pas mal assaisonné. Il a failli être l'objet d'une grosse erreur judiciaire. Il était tellement écrasé qu'il était prêt à avouer un crime qu'il n'a pas commis. Heureusement qu'il a été réhabilité à temps.
L'infirmière : J'ai dû en entendre parler dans les gazettes... Qu'est-ce qu'il est devenu ?
Le bleu : Il coule des jours paisibles près de ses chers peupliers, à la campagne, et il écrit quand la muse le visite. C'est vers lui que je me tourne quand j'ai besoin de m'épancher. Il connaît la vie. "Les coups bas élèvent ceux qui les reçoivent" a-t-il coutume de dire.
(Le bleu se place face à la caméra.)
Je ne vous ennuie pas trop avec mes salades ?
L'infirmière : Pas du tout. Les végétaux ont dans votre bouche une saveur succulente.
(Un temps.)
Et les autres ?
Le bleu : J'avais pris bonne note que le coeur me poserait des problèmes. Les autres, je m'en protégeais et restais à distance raisonnable. Sans compter que le temps n'arrange rien. Mais qu'il peut aussi être un redoutable farceur, et qu'il peut à tout instant se raviser. Les femmes, c'est compliqué et imprévisible. On devrait écrire "femme" avec "un "ph" comme phantasme... Un jour, c'était ici-même...
(Le pêcheur de pilchards surgit sur le plateau, affligé.)
Le pêcheur de pilchards : Le bateau ! Le bateau ! Il a coulé !
(A suivre.)
L'infirmière : Non, nous ne sommes restés qu'au bleu.
Le bleu : Par affinités, nous nous sommes liés par de solides sentiments. Il lui est arrivé une histoire peu banale. C'est quelqu'un de très attachant, de très sensible. La vie l'a pas mal assaisonné. Il a failli être l'objet d'une grosse erreur judiciaire. Il était tellement écrasé qu'il était prêt à avouer un crime qu'il n'a pas commis. Heureusement qu'il a été réhabilité à temps.
L'infirmière : J'ai dû en entendre parler dans les gazettes... Qu'est-ce qu'il est devenu ?
Le bleu : Il coule des jours paisibles près de ses chers peupliers, à la campagne, et il écrit quand la muse le visite. C'est vers lui que je me tourne quand j'ai besoin de m'épancher. Il connaît la vie. "Les coups bas élèvent ceux qui les reçoivent" a-t-il coutume de dire.
(Le bleu se place face à la caméra.)
Je ne vous ennuie pas trop avec mes salades ?
L'infirmière : Pas du tout. Les végétaux ont dans votre bouche une saveur succulente.
(Un temps.)
Et les autres ?
Le bleu : J'avais pris bonne note que le coeur me poserait des problèmes. Les autres, je m'en protégeais et restais à distance raisonnable. Sans compter que le temps n'arrange rien. Mais qu'il peut aussi être un redoutable farceur, et qu'il peut à tout instant se raviser. Les femmes, c'est compliqué et imprévisible. On devrait écrire "femme" avec "un "ph" comme phantasme... Un jour, c'était ici-même...
(Le pêcheur de pilchards surgit sur le plateau, affligé.)
Le pêcheur de pilchards : Le bateau ! Le bateau ! Il a coulé !
(A suivre.)