Le théâtre de Fauré
à l'épreuve du gueuloir
"Je passe mes après-midi avec les volets fermés, les rideaux tirés, et sans chemise, en costume de charpentier, JE GUEULE ! Je sue ! C'est superbe ! Il y a des moments où décidément, c'est plus que du délire."
Gustave Flaubert
Dans le cadre du fameux "Gueuloir de Poche", mon dernier jus de crâne, "La mort doit passer me prendre à 15 heures" - un dialogue court où la mort n'est pas triste - sera proposé en lecture publique (entrée libre) le samedi 12 février 2011 à 14 heures 30 au Théâtre de Poche de Toulouse, sis 10, rue d'El Alamein, dans le quartier Bonnefoy après le Pont Raynal.
A demande à B de le rejoindre pour passer ses derniers instants avec lui. La mort lui a téléphoné et lui a dit qu'elle passera le prendre à 15 heures. Va s'ensuivre un dialogue fort de mots et de sens, mais aussi drôle et dérisoire malgré les circonstances, jusqu'à un dénouement inattendu.
J'aurai le grand bonheur d'interpréter l'impétrant à l'au-delà, tandis que je savourerai l'extrême plaisir de donner la réplique à l'immense comédien qu'est Roger Borlant, qui fut, excusez du peu, un compagnon de route de Charles Dulin, Jean Vilar et Georges Wilson.
Qu'on se le dise !
JF
En savoir plus : www.leproscenium.com
Roger Borlant dans Le Timide au Palais de Tirso de Molina, en 1961.